A l'époque et je crois que c'est toujours comme ça le refuge Carel n'était pas gardé (bien qu'avec les hélicos ?). C'est un refuge de secours mais pratiquement inévitable et à cause du mauvais temps l'ambiance n'y était pas terrible. Surtout il y avait les guides qui faisaient "la police" et prenaient les places - En plus je me souviens qu'il n'y avait pas d'eau !!! Après 4 heures de montée, il ne nous restait qu'à redescendre si on ne voulait pas y être bloqué. La descente n'était pas évidente, avec la neige qui cachait les traces de l’itinéraire et sous la "drache" Suisse dont nous n'avons donc pas le monopole.
C'est mouillé comme des soupes que nous sommes passé le soir par le bureau des guides à Breuil, pour demander la météo et surtout pour nous faire communiquer une liste complète d'excuses pour nous décourager d'y retourner. En plus il fallait voir le matériel et l'age que j'avais à l'époque - Finalement un guide, que j'avais rencontré, faisant des portages au refuge margarita et qui savait que je venais de faire en solo le couloir Marinelli dans la face est du mont rose m'a proposé de venir dormir dans son chalet. Il faut dire qu'une fois le contact établi les guides italiens étaient toujours très chaleureux et toujours prêts à aider- puis être Belge était synonyme de connaître Claudio Barbier, qui était une légende en Italie alors qu’il était à peine connu en Belgique ! .
Reste le refuge des Abruzes - il est privé – Il faisait buvette et il y avait moyen d'y dormir. Mais en cas de mauvais temps le patron était souvent absent, ou faisait des travaux.
Donc moralité il faut impérativement passer par le bureau des guides à Breuil ou le CAI.
Sur internet il y a
www.refuges.info/nav/massif/45/alpes-pennines/ et
www.kaps.it/index.php?p=relazione&rel=43