Monterosa 2018 une belle réussite

Il y en a un peu plus, je vous le mets?

 

Et oui on en redemande un séjour comme celui-là!

 

Si Staffal et Gressoney la Trinité n’ont pas une consonance très italienne, si la Salza n’est pas ici une danse et la Balma n’a rien à voir avec un camping naturiste dans les Pyrénées orientales nous avons été pourtant 14 à être attirés par ces noms et à nous retrouver, skis aux pieds, dans ces quelques hautes vallées du Val d’Aoste.

Le ciel fut mitigé durant les 3 premiers jours  et un premier groupe en profita donc pour tenter l’expérience, non pas de la chasse au trésor, mais de la chasse au ski , perdu dans la poudreuse par son hardi propriétaire lors d’un brutal changement de cap!

 Et comme pour la première épreuve , on ne gagne pas à tous les coups pour la seconde en jouant  à chercher l’objet qui n’a plus rien d’insolite!  Il faut dire que le malheureux avait préféré s’équiper d’un Arva plutôt  que de l’attacher à son ski!

 Résultat il fallut  renoncer après plus d’une heure et organiser une remontée à pied vers le téléphérique d’Indren pour l’unijambiste skieur encadré par deux marcheurs qui n’avait rien perdu de leurs skis sauf qu’ils n’avaient pas pris leurs peaux  et le reste de l’équipe portant tout ce qu’ils pouvaient pour alléger les malheureux piétons dans une neige poudreuse perdant à chaque pas près de 30 cms de leur taille!.

N’y voyez aucun tableau apocalyptique, le tout fut organisé de main de maître par notre maître de cérémonie du moment.

Par solidarité, l’autre groupe, déjà plus bas dans la montagne, se mit aussi à remonter la pente pour trouver un passage plus engageant qu’un rappel skis aux pieds.

Mais nous avons aussi connu des moments de grâce,  je vous rappelle que nous étions juste au-dessus de la Trinité,  en descendant  parfois à plusieurs reprises La Balma, la Salza, le Canale Grande (pas celui de Venezia)   ou en passant par le Passo Zube avec une neige froide, poudreuse et légère qu’aucun skieur n’avait fait frissonner avant nous.

Sans oublier le refuge Gabiet, situé à 200 mètres des pistes,  qui n’a certes pas le caractère sauvage et reculé d’un refuge de haute montagne, mais dont la chaleur de nos retrouvailles au coin du feu, du sauna et de l’accueil  de Sandro, sans oublier une cuisson des pâtes sans pareille, la Grappa et une dernière sortie devant le refuge dans la nuit sous un ciel débordant d’étoiles nous font déjà espérer que notre organisatrice mettra à nouveau son travail sur le métier l’an prochain.

                                                           Un des trois piétons de la Balma.